La grande classique de la vallée, là où il y a beaucoup de monde le week-end. Logique vu que le départ se fait à proximité du col du Lautaret, donc assez haut en altitude. Les grenoblois sont souvent là lorsque la neige et la météo sont de la partie. Il faut du beau temps pour avoir une bonne visibilité car la forêt est absente à cette altitude. Le départ s'effectue entre le tunnel du Rif Blanc et le lieu dit « les Sestrières » peu avant le col du Lautaret. Les pentes ne dépassent jamais les « 30 ° » si on reste bien sur l'itinéraire, mais attention car au dessus elles le sont ! Il n'y a que sous le sommet que la pente est raide et il est fréquent qu'une belle plaque à vent soit présente. Si vous hésitez et que vous voulez éviter cette difficulté sous le sommet, vous pouvez vous arrêter au point côté 2795 m. La vue y est magnifique sur la Savoie ! Au loin plein nord, le Mont Blanc... Descente par le même itinéraire.

Au départ du fameux Pont de l'Alpe, cette randonnée permet de se faufiler dans le massif des Cerces sans devoir s'exposer à des pentes trop soutenues. En passant par les chalets de l'Alpe du Lauzet, en direction du col du Chardonnet sans y monter puisqu'il faut prendre plein nord sous le regard du nouveau refuge du Clot des Vaches à 2278 m qui devrait ouvrir en ce début d'hiver, puis toujours plein nord la crête de la Ponsonnière est droit devant marquant le passage en Savoie. Sur cet itinéraire aucune pente trop raide mais néanmoins attention car de petites bosses sont régulièrement présentes laissant poindre éventuellement quelques plaques instables. L'exposition générale est plutôt au sud mais l'enneigement reste généralement bon jusqu'en fin de saison. Autour de beaux sommets majeurs comme la tête de la Cassille ou le Grand Galibier. Ce massif est le royaume du bouquetin, autrefois disparu, ils y sont aujourd'hui aux environs de 300.

Toujours au départ du Pont de l'Alpe, cette randonnée est très esthétique, le passage derrière la Roche Robert laissant apparaître la haute vallée de la Guisane. Une petite descente au pied de la falaise de la Roche peut s'effectuer avec les peaux sous les skis car il faut poursuivre la montée en direction du point côté 2521 m. La descente se fait directement dans la pente vers le fond du vallon de Plan Chevalier. Attention car elle est exposée au sud est. Une randonnée à privilégier donc en début de saison.

Une randonnée relativement longue dans le Parc National des Écrins, en plein cœur du massif du Combeynot. Le départ se situe au hameau des Boussardes sous le village du Lauzet, le dernier avant le col du Lautaret. Les pentes sont assez douces dans le vallon du Fontenil puis se redressent par deux fois, en bifurquant sous le lac de Combeynot et juste avant la partie finale à une centaine de mètres sous le col. La distance parcourue est conséquente et si vous voulez aller au bout, il ne faut pas tarder. Reste la possibilité de s'arrêter avant, en particulier au bout du vallon du Fontenil, au pied du lac de Combeynot ou vers le sommet de l'ancienne moraine glaciaire plein ouest vers le point côté 2656 m. La descente sera déjà fort belle malgré les quelques 300 de D+ en moins.

Quand la neige commence à fondre au mois de mars-avril, la route s'élevant au col du Granon ouvre progressivement à la circulation. Il devient alors possible de garer son véhicule au hameau du Tronchet. De là, les pentes sont douces quasiment jusqu'au sommet de la gardiole. C'est la randonnée à ski tranquille du coin. Mais l'exposition sud ouest nécessite de ne pas partir trop tard en matinée. Le relief est ouvert, panorama magnifique sur les Écrins, du ski sur des pentes douces, bref que du plaisir sans stress ! Si vous avez l’œil et l'oreille attentive, peux être apercevrez vous des perdrix des neiges ou lagopèdes alpins, assez présents sur le secteur. Ne cherchez pas à les courser, laissez les tranquilles, l'espèce est extrêmement fragile face au changement climatique. La population alpine est en déclin.

La facilité, je vous l'accorde... mais c'est une belle balade dont vous pouvez profiter avec un ticket randonneur au départ de Chantemerle en montant jusqu'au sommet de Serre Chevalier avec le téléphérique ou le télésiège. Et si vous avez un forfait classique, montez au sommet de l'Eychauda à 2659 m. Descente plein sud vers la cabane des Partias puis jusqu'au point côté 1991 m. De là mettez les peaux de phoque, jusqu'au col de la Trancoulette la pente est soutenue à travers les bois. Juste avant le col, la pente se relève, attention une plaque de neige instable peut être présente. La balade continue sur la crête jusqu'au sommet. A la descente, attention à bien respecter les limites des zones refuges de tétras lyre, une autre espèce de galliformes de montagne en grand danger. Une bonne partie de l’itinéraire se situe dans la réserve naturelle des Partias avec une réglementation spécifique contrôlée sur le terrain par des agents assermentés. Arrivés au point départ de votre montée, descendez jusqu'au point côté 1906 m, de là en métant les peaux de phoques suivez le chemin remontant vers les remontées mécaniques de Briançon.