Le 28 septembre dernier, c’est sous un soleil radieux et des conditions aérologiques parfaites que nous partons à l’assaut du Chaberton.

Le Chaberton, ce n’est pas seulement une montagne, mais c’est aussi un fort. Bâtit sur la crête sommitale de la montagne du même nom à 3131m d’altitude, on lui confère le nom de « cuirasser des nuages ». Construit entre 1891 et 1902, par le Royaume d’Italie fraichement unifié, ce n’est qu’après 1300 m de dénivelée qu’on découvre sur sa face orientale 8 tours maçonnées de 12m de hauteur et 7m de diamètre.Autrefois armées de canons de 149 mm calibre 35 officiellement (officieusement calibre 37), il disposait autrefois d’une puissance de feu redoutable (portée utile de 18KM) ressentie comme un acte d’hostilité dans le contexte de la triple alliance. Devenu obsolète après sa destruction en 54 tirs de mortiers par les troupes françaises du Lieutement Miguet le 21 juin 1940, il ne reste aujourd’hui que des ruines de ce fort faisant autrefois la fierté de l’Italie.

 

Après une ascension longue (entre 2H30 et 3H de montée) mais sans difficulté par le vallon des Baisses et le col du Chaberton (2695m), un panorama majestueux s’offre à nous : Thabor, Dent Parrachée, Mont Blanc, Grande Casse et bien d’autres sommets.

 

Après en avoir pris plein les yeux, nous étalons notre grande voile de biplace au milieu de barbelés qui jonchent la terrasse sommitale et nous décollons dans une bouffe thermique !

 

Marjolaine.

 

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